Les maladies cardiovasculaires peuvent entraîner toutes sortes d'incidents médicaux. Pensez aux accidents vasculaires cérébraux, aux crises cardiaques, aux insuffisances cardiaques et éventuellement à la mort. Des chercheurs de l'Université de Tulane (Nouvelle-Orléans, USA) ont examiné si l'utilisation régulière de la glucosamine a une influence sur la survenue de tels incidents. Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé la Biobank du Royaume-Uni, une base de données contenant les données médicales de plus de 500 000 personnes. Les Américains ont conclu que la glucosamine réduit le risque global d'incidents cardiovasculaires d'environ 15 %. En d'autres termes, les personnes qui prennent régulièrement de la glucosamine sont 15 % moins susceptibles de subir un incident cardiovasculaire que celles qui n'en prennent pas. Plus précisément pour les accidents vasculaires cérébraux, le risque était de 9 % inférieur, pour la souffrance coronarienne (rétrécissement des artères coronaires) de 18 % inférieur et pour la mortalité de 22 % inférieur.
Cette étude a été réalisée chez l'homme, et il n'y a pas de garantie absolue que la glucosamine ait le même effet chez le cheval. Cependant, cette étude suggère une fois de plus que les effets positifs de la glucosamine ne se limitent pas au cartilage articulaire (lien).

La boutique en ligne néerlandaise Horsefitshop propose à ses clients le complexe de glucosamine HFS. Un supplément de glucosamine qui, selon la boutique en ligne, contient de la levure de bière, de la chondroïtine, du dextrose, de la glucosamine, du citrate de magnésium, du manganèse, du msm et de la vitamine C. Cela semble impressionnant, et c'est sans aucun doute l'intention, mais ceux qui étudient le label de plus près arriveront à la conclusion que le complexe de glucosamine de HFS est composé de pas moins de 79,70 % de dextrose. Le dextrose est du sucre pur. Par contre, la quantité de glucosamine est assez décevante. Le complexe de glucosamine HFS contient un total de 2 % de sulfate de glucosamine. Toute personne qui respecte la dose recommandée par HFS de 5 grammes donne à son cheval exactement 0,1 gramme de sulfate de glucosamine par jour. A titre de comparaison, le GlucoHorse fournit 11,30 grammes par jour.

De temps en temps, les jeunes chevaux peuvent connaître des problèmes articulaires. C'est généralement le résultat d'un effort excessif ou d'un traumatisme (blessure). Il en résulte une irritation, puis une inflammation non bactérienne dans l'articulation. Une telle inflammation provoque des douleurs, des gonflements et éventuellement une perte de fonction. Des chercheurs de l'Université A&M (Texas) ont examiné si une alimentation préventive avec de la glucosamine peut limiter les conséquences d'une telle inflammation.
Quatorze poulains d'un an ont été divisés en deux groupes. Le premier groupe a reçu une alimentation standardisée, tandis que le second groupe a reçu une dose quotidienne de glucosamine en plus. Il s'agissait de glucosamine végétarienne, c'est-à-dire d'origine végétale.
Après 84 jours, un lipopolysaccharide a été injecté directement dans le jarret chez tous les poulains. Le lipopolysaccharide est une substance qui provoque une forte réaction inflammatoire. Les scientifiques ont ensuite examiné la composition du liquide synovial 6, 12, 24, 168 et 336 heures après l'injection.
Cela a permis de faire quelques constatations intéressantes. Dans le groupe glucosamine, par exemple, la quantité de prostaglandine E2 était beaucoup plus faible que dans le groupe témoin. En plus, la prostaglandine E2 a disparu beaucoup plus rapidement. La prostaglandine E2 est une hormone qui joue un rôle dans les réactions inflammatoires. Plus la concentration est élevée, plus l'inflammation est grave. En outre, une quantité beaucoup plus faible de C2C a été mesurée dans le groupe glucosamine. Le C2C est une enzyme qui décompose le cartilage. Par contre, la concentration de CP2 était beaucoup plus élevée. La CP2 est un biomarqueur qui indique l'accumulation de cartilage.
Conclusion ? L'administration préventive de glucosamine aux jeunes chevaux peut réduire considérablement la réaction inflammatoire après une blessure, et favoriser la récupération des cartilages. (lien)

La glucosamine est utilisée presque exclusivement pour soutenir les articulations. Néanmoins, des clients ont utilisé GlucoHorse pour des blessures aux tendons, avec de bons résultats. Ce n'est pas tellement remarquable. Théoriquement, la glucosamine devrait avoir un effet positif sur tous les tissus conjonctifs. Donc pas seulement sur le cartilage des articulations, mais aussi sur les tendons et les ligaments. Seulement, jusqu'à présent, il n'y avait aucune preuve scientifique pour cela.
Des scientifiques de l'Université Gazi d'Ankara (Turquie) ont voulu en savoir plus, et ont examiné ce qui se passe quand on donne des rats avec une lésion des tendons de la glucosamine. Il s'agissait d'un groupe de trente rats de laboratoire dont le tendon d'Achille avait été coupé puis réparé chirurgicalement. Les rats ont ensuite été répartis au hasard en deux groupes. Le groupe A a reçu de la glucosamine tous les jours, le groupe B a reçu un placebo. Après 4, 8 et 12 semaines, 5 rats de chaque groupe ont été euthanasiés. Les chercheurs ont étudié le tendon d'Achille au microscope et ont constaté que les animaux du groupe A (groupe glucosamine) présentaient moins de symptômes inflammatoires et que le tendon se rétablissait mieux que les animaux du groupe B (groupe placebo). Cette différence était statistiquement significative. De plus, on a testé la résistance du tendon à la traction. Après huit semaines, le tendon était nettement plus fort chez les animaux du groupe A que chez ceux du groupe B, et après 12 semaines, l'effet était également statistiquement significatif. Les chercheurs ont écrit dans leur conclusion que la glucosamine améliore la récupération du tendon d'Achille chez les rats de laboratoire.
Tout cela semble très intéressant, mais il est sage de rester prudent avec les résultats de cette étude. Il s'agissait d'une blessure causée artificiellement, et en termes de guérison, ce n'est probablement pas exactement la même chose qu'une blessure tendineuse " naturelle ". Il existe néanmoins une réelle possibilité que la glucosamine ait un effet positif sur les lésions tendineuses, mais il faut encore faire des recherches avant de pouvoir l'affirmer définitivement.

A l'Université d'Utrecht (en collaboration avec Gand et Montréal), une étude en double aveugle contre placebo a été réalisée sur 24 chevaux âgés en 2013. Aînés est un meilleur terme, car l'âge moyen était de 29 ans. Les chevaux se déplaçaient raides, irrégulièrement, jusqu'à être légèrement boiteux. Les animaux ont été divisés en deux groupes. Sur une période de trois mois, le premier groupe a reçu un supplément (liquide). Il s'agissait d'un produit mixte composé de glucosamine, de chondroïtine et de msm. Le deuxième groupe a reçu un placebo. Quels ont été les résultats ? Le supplément n'a eu aucun effet. Les chevaux traités ne marchaient pas plus largement, et il n'y avait pas non plus d'amélioration de la flexion des articulations. Au contraire, sur un certain nombre de points, le groupe placebo a fait encore mieux que le groupe traité. (lien)
Cette recherche montre que les produits mixtes (glucosamine-chondroïtine -msm) ne fonctionnent pas chez les chevaux. Pourquoi pas ? La recherche ne répond pas à cette question. En toute logique, on peut cependant supposer que le msm n'amplifie pas l'action de la glucosamine, mais par contre la prévient. Un effet similaire a déjà été observé pour la chondroïtine.

La glucosamine est souvent utilisée en combinaison avec la chondroïtine. Ce n'est pas une bonne idée. Des recherches ont montré que la chondroïtine perturbe l'absorption de la glucosamine. La glucosamine est une molécule relativement petite, qui est raisonnablement bien absorbée par l'organisme. La chondroïtine, par contre, a un poids moléculaire important et n'est pas ou très peu absorbée par l'organisme. Les scientifiques ont examiné ce qui se passe lorsque vous prenez de la glucosamine et de la chondroïtine ensemble. Ils ont constaté que la présence de chondroïtine perturbe complètement l'absorption de la glucosamine. Si la glucosamine et la chondroïtine sont prises ensemble, l'absorption de la glucosamine est réduite de plus de 35 %. (lien)

Avec l'arthrose, le cartilage des articulations se dégrade au fil des ans et finit par être détruit. Par conséquent, l'articulation fonctionne mal et le mouvement devient extrêmement douloureux. La glucosamine arrête cette dégradation. Des scientifiques de l'Université de Montréal l'ont établi. Les chercheurs ont suivi environ six cents patients humains sur une période de deux ans. Les patients qui prenaient de la glucosamine quotidiennement avaient beaucoup moins de cartilage articulaire endommagé. Cette différence n'était pas perceptible sur les photos rx classiques, mais elle était mise en évidence grâce aux images IRM.(lien)

La glucosamine prolonge la durée de vie. Chez les souris plus âgées en tout cas. Cela a été démontré par des scientifiques allemands et suisses dans une étude en double aveugle contrôlée par placebo. L'effet n'était pas min. Les souris plus âgées qui ont reçu de la glucosamine quotidiennement ont vécu environ quinze semaines de plus que les souris qui ont dû se passer de glucosamine. Près de dix pour cent ( !) de plus que la durée de vie moyenne. En termes humains, cela signifie sept à huit ans. Le même effet a été observé précédemment chez les vers (Caenorhabditis elegans). Que la glucosamine prolonge la vie peut sembler trop beau pour être vrai, mais non, ce n'est pas une étude de troisième ordre, de la part d'un fabricant de suppléments douteux. Au contraire. L'étude a été très bien conçue scientifiquement, réalisée par des scientifiques de renom en Allemagne et en Suisse et financée par le gouvernement allemand. Les résultats ont été publiés dans Nature Communications, l'une des revues scientifiques les plus influentes.
Bref, une étude à prendre au sérieux, mais comment les chercheurs ont-ils eu l'idée de rechercher un effet prolongeant la vie avec la glucosamine ? Cela est dû à une importante étude épidémiologique réalisée en 2010, qui a examiné la consommation de suppléments par 77 719 citoyens américains. L'objectif était de déterminer si l'utilisation de compléments alimentaires a un effet positif sur l'espérance de vie. Ce n'était le cas qu'avec la glucosamine et la chondroïtine. Cependant, comme les deux suppléments sont souvent utilisés ensemble, il était difficile de faire une distinction.
Retour à la recherche germano-suisse, dirigée par Michael Ristow, professeur à l'Université d'Iéna et à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Non seulement Ristow a pu démontrer que la glucosamine prolonge la vie des souris plus âgées, mais il a aussi eu une bonne idée du mécanisme qui se cache derrière cet effet. La recherche a fourni un certain nombre d'indications claires à ce sujet. Selon Ristow, la glucosamine imite un régime alimentaire à faible teneur en sucre. Les souris ont reçu une alimentation normale, mais leur corps a réagi à la glucosamine comme s'il était pauvre en glucides. Par exemple, les souris du groupe glucosamine avaient constamment un taux de glycémie inférieur à celui des souris du groupe témoin. Ils ont produit plus d'antioxydants propres au corps, et leur métabolisme protéique est devenu beaucoup plus efficace. Ainsi, les souris sont restées plus longtemps en bonne condition et ont été protégées contre les maladies liées à l'âge comme l'athérosclérose et le diabète. Cela a finalement conduit à une prolongation de la durée de vie d'environ dix pour cent. L'article complet, tel que publié dans Nature Communications, se trouve ici : lien.

Souvent des gens souffrant d'arthrose sont prescrits des médicaments anti-inflammatoires. Cependant, à plus long terme, ces anti-inflammatoires peuvent provoquer des effets secondaires indésirables. Surtout le système digestif (ulcères d'estomac, saignements intestinaux) et les reins peuvent être endommagés. Des scientifiques de Limoges (FR) ont étudié un scénario selon lequel les patients en plus de leur médication classique prennent de la glucosamine. Les chercheurs ont examiné les données de deux groupes de patients pour une période d'un an. Tous les sujets prenaient des anti-inflammatoires, mais dans l'un des deux groupes, ils prenaient un complément alimentaire à base de glucosamine en plus. Les scientifiques ont constaté que les patients prenant de la glucosamine continuaient à fonctionner avec une consommation d'anti-inflammatoires significativement plus basse. En outre, dans le même groupe le nombre de patients en mesure d'arrêter complètement l'usage d'anti-inflammatoires était significativement plus élevé. (lien)

La Glucosamine a un effet anti-inflammatoire. Après s'être demandés comment cela fonctionne, des chercheurs de l'université de Montréal ont découvert que la glucosamine réduit la production de prostaglandines. Les prostaglandines sont des substances hormonales qui engendrent l'inflammation, la fièvre et la douleur. La glucosamine freine la production de prostaglandines de différentes manières. Elle diminue l'activité de COX-2, mais elle freine aussi la prostaglandine E synthase, deux enzymes participant à la production de prostaglandines. (lien)

On savait depuis longtemps que l'utilisation de la glucosamine est sûre. Lors d'une récente étude effectuée à Lisbonne, des scientifiques ont toutefois examiné si la consommation de glucosamine à long terme peut être néfaste pour le cœur et les vaisseaux sanguins. Ils purent conclure qu'il n'y avait aucun risque. La glucosamine n'a pas d'effet négatif sur le rythme cardiaque, la tension, le taux de cholestérol ni sur le taux de glucose sanguin. Même pas chez les personnes qui, au début de l'étude, souffraient d'hypercholestérolémie ou d'hyperglycémie. (lien)

Bon nombre de propriétaires de chevaux souffrant de problèmes articulaires ont peur d'utiliser de la glucosamine, parce qu'ils craignent - à tort - d'accroître ainsi la résistance à l'insuline. Des scientifiques de l'Escuela Nacional de Ciencias Biólogicas (Mexique), l'école nationale des sciences biologiques, ont étudié le rôle de la glucosamine au niveau de la résistance à l'insuline. Le concept de l'étude était assez simple : deux groupes de rats de laboratoire ont reçu une alimentation extrêmement énergétique et grasse. On sait qu'une telle alimentation augmente la résistance à l'insuline ou engendre au moins des effets qui font penser à la résistance à l'insuline. Cependant, en plus de l'alimentation riche un des deux groupes a été administré de la glucosamine. Deux autres groupes de contrôle consommaient une alimentation normale. Lorsqu'après 21 semaines, les chercheurs ont mesuré des paramètres comme le taux de glucose sanguin, d'insuline et de leptine, ils ont constaté des choses étonnantes. En comparaison avec le groupe de contrôle, les taux de sucre et d'insuline des rats ayant suivi un régime gras avaient clairement augmenté. Un résultat prévisible, sauf que dans le groupe prenant en même temps de la glucosamine, cet effet était absent ou beaucoup moins important. Le taux de leptine de ce groupe est en outre resté limité et le dépôt de graisse viscérale était inférieur. Pour les chercheurs mexicains, il était clair que chez les rats de laboratoire, la glucosamine réduit la résistance à l'insuline engendrée par une alimentation trop riche. La glucosamine protège donc contre la résistance à l'insuline. Du moins, chez les rats de laboratoire, ce qui ne garantit pas que le même effet se produit chez les chevaux, mais cela reste de toute façon un élément intéressant. (lien)

Les personnes souffrant de problèmes articulaires se sentent (souvent) mieux par temps chaud et sec. Cela vaut sans doute aussi pour les chevaux. Le printemps particulièrement sec et chaud que nous vivons actuellement a toutefois l'effet inverse. Même s'il a plu la semaine dernière, le sol reste très dur à de nombreux endroits. De ce fait, les articulations doivent absorber un impact beaucoup plus important à chaque pas. Pour les chevaux à risque, cela peut constituer la différence entre le confort et la douleur, entre des mouvements réguliers et irréguliers. Justement maintenant, il est important de continuer à donner du GlucoHorse de manière conséquente. De cette façon les articulations continueront à mieux supporter la charge supplémentaire. Soigner régulièrement les sabots peut également être utile. Les sabots secs perdent une partie de leur élasticité. Ils amortissent moins bien les chocs, ce qui signifie bien entendu que les articulations supérieures souffrent encore plus. Vous pouvez y remédier en humidifiant abondamment les sabots plusieurs fois par semaine (éponge, flexible). Ensuite, vous pouvez éventuellement appliquer un apprêt à sabots. La couche de graisse ferme le sabot hermétiquement, de sorte que l'eau ne peut plus s'évaporer. Notez toutefois que graisser le sabot sans l'avoir mouillé auparavant n'a aucun effet. Au contraire, car l'apprêt repousse l'eau, rendant le sabot de plus en plus sec.

Des scientifiques de l'université de Juntendo (Chiba, Japon) ont examiné les effets de la glucosamine sur les footballeurs (lien). Il s'agissait d'étudiants s'entraînant cinq jours par semaine durant deux heures et jouant un match de compétition le dimanche. Bref, un rythme soutenu. Le football est un sport de mouvement, qui est très exigeant pour les articulations. Lorsque le cartilage d'articulation s'effrite, un biomarqueur est libéré dans l'urine, le CTX-II. Lorsque le cartilage se compose, un autre marqueur apparaît, le CPII. Dans des circonstances normales, les deux processus s'équilibrent. C'est ce que les scientifiques japonais ont également détecté chez le groupe de contrôle. Chez les footballeurs en revanche, la production de CPII avait augmenté, de même que la production de CTX-II, mais le rapport entre les deux était perturbé. On a trouvé une quantité de CTX-II significativement supérieure, ce qui implique que le cartilage s'est plus effrité que construit. Ensuite, les scientifiques ont étudié les effets d'une prise quotidienne de glucosamine pendant trois mois. L'effet était clair. La concentration du 'mauvais' marqueur CTX-II a été réduite de manière significative améliorant le rapport entre la dégradation et la composition. Si la prise de glucosamine était arrêtée, le niveau de CTX-II revenait à son niveau élevé d'origine. La conclusion des scientifiques : une dose quotidienne de glucosamine protège les articulations des footballeurs actifs. Autrement dit, lorsque les articulations sont mises à rude épreuve, comme c'est le cas dans certains sports, il est bien utile de prendre de la glucosamine préventivement. Il est évident que les résultats d'une étude sur les humains ne peuvent pas être corrélés tels quels avec les chevaux, mais les preuves de l'effet préventif de la glucosamine sont de plus en plus nombreuses.